Ma présentation - Partie I « Sorcière »

Voilà longtemps que j’avais envie de créer un espace où je pourrais parler de ma part de sorcière. Mais jusqu’à présent je n’avais jamais sauté le pas, « pour raconter quoi ? », me disais-je. Pourtant me voilà ici aujourd’hui, et j’en suis très heureuse car j’ai plein d’idées et plein de trucs à raconter. Je vais commencer par une petite présentation.

Je suis ici sous le nom de Mayhem, qui est un mot anglais qui veut dire « Grabuge » en anglais, c’est aussi le nom d’un groupe de Metal avec lequel je n’ai pas particulièrement d’affinité. C’est un pseudo que j’ai commencé à utiliser assez récemment, et qui me représente bien en ce moment, ce sera donc mon identité ici. J’ai 29 ans, (eh oui je ne suis plus si jeune !) j’ai gardé cette nostalgie des forums et des blogs des années 2005-2010, d’ailleurs j’ai créée un forum complet dédié aux échanges autour de la magie et de la sorcellerie dont je parlerais un peu plus en détail plus tard dans cet article.

Je me considère comme une sorcière depuis quelques années, mais ce n’est que très récemment que j’ai commencé à vraiment m’intéresser à la spiritualité. J’ai été familiarisé et initié assez jeune à la magie par un membre de ma famille. Cette personne me tirait le tarot et les runes (elle le fait toujours), elle m’a aussi appris utiliser Ourim et Toummim (c’est une pratique issue de la Bible qui utilise des pierres pour comprendre la « volonté de Dieu », je ferais un article dessus).

Depuis toujours, ma vie onirique est très active. Je rêve très souvent, et j’en garde généralement des souvenirs très marquants. J’ai longtemps cru que c’était le cas pour tout le monde mais parait-il que ça ne l’est pas. Je ne sais pas vraiment dans quelle mesure mes rêves sont liés à ma sensibilité à la spiritualité, mais je les considère un peu comme des outils que je ne maîtrise pas bien.

Il y a quelques années, j’ai ressentis le besoin d’ancrer ma part de sorcière à même ma peau. Je me suis fait tatouer le mot « Bruja », qui veut dire « Sorcière » en espagnol, à l’intérieur de l’avant-bras gauche. C’est assez drôle car à cette époque je ne pratiquais pas ou très peu, évidement j’avais déjà une sensibilité, mais pas autant qu’aujourd’hui. C’est un peu comme si j’ai voulu vérifier que ce truc là faisait bien partie de moi, et que surtout je ne l’oublie pas. Je ferais un article sur mon rapport aux tatouages et à mon identité.

Mais ce qui m’a vraiment poussé à venir chercher un certain réconfort auprès de la spiritualité et de cette partie de moi que j’ai longtemps ignoré est un évènement qui a marqué ma vie pour toujours. Il y a un an et demi, mon conjoint s’est suicidé. Cet évènement a évidemment été traumatisant, et je dois dire que la spiritualité m’a beaucoup aidé dans mon deuil. Quelques mois avant la mort de mon compagnon, j’avais prévue de faire une formation en Communication Animale (je ferai également un article dessus). J’ai malgré tout mené à bien ma formation et cela a été un véritable soutien dans mon processus de deuil, et une ouverture vers mes capacités extra-sensorielles. Je dirais que beaucoup de choses sont parties de là. Cette formation m’a permit de me connecter au monde animal et à l’Astral.

Pendant cette période sombre, j’ai également ressentie des choses en lien à mon défunt conjoint. Durant plusieurs semaines, mois peut-être, j’étais plongée dans un épais brouillard, avec une sensation lourde et pesante. C’était évidemment ma tristesse, mais pas que. J’ai pu être accompagné par une amie sorcière travaillant avec les énergies, et ayant la capacité de capter certaines infos de l’Autre Monde, et elle m’avait affirmé que mon conjoint était là, avec moi. Il n’était pas encore parti, il attendait que je sois prête. Plusieurs jours après, j’ai coulé une bougies avec des restes de cire, et j’y ai placé toutes mes intentions à son égard. Cette bougieétait pour lui. Je l’ai allumé, et je lui ai souhaité bon voyage. J’ai beaucoup pleuré, mais je l’ai accompagné de tout mon amour pour qu’il quitte mon monde et qu’il aille emprunter son chemin. Le lendemain, je me suis sentie beaucoup plus légère. Toujours triste bien sûr, mais ce brouillard épais avait disparu. J’ai répété l’opération plusieurs fois, pour être certaine qu’il était bien parti. Aujourd’hui j’ai toujours sa bougie, je l’allume lorsque j’ai besoin de lui parler.

Cette épreuves m’a évidemment poussé à chercher de nouvelles ressources, et d’aller puiser vers quelque chose qui était là depuis toujours mais que je n’ai pas pris le temps d’écouter.

Un peu plus tard durant l’année 2021, je me suis inscrite sur un forum sur la sorcellerie et l’ésotérisme. Je n’ai pas eu le temps de l’explorer vraiment, car ce forum, vieux d’une grosse dizaine d’année, a fermé peu après mon inscription. Déçue, j’ai tout de suite eu l’idée de reprendre le concept, et de créer mon propre espace (dont j’ai posté le lien un peu plus tôt dans l’article) afin d’accueillir celles et ceux qui avaient envie de faire vivre une petite communauté virtuelle. Ce projet m’a animé et m’a poussé et me pousse encore à garder un lien avec cette part de ma vie. Aujourd’hui cette petite communauté est toujours là, et j’en suis vraiment fière et reconnaissante.

Voici donc une petite rétrospective de mon parcours de jeune sorcière. Mais ce n’est pas le seul aspect de ma vie que je souhaite aborder ici, car le nom de ce blog est bien « Sorcière de l’Isère » et non pas « Sorcière tout court ». Dans la seconde partie de ma présentation, je détaillerais le pourquoi c’est important pour moi d’être inscrite sur un territoire, et de mon approche de mon lieu de vie.

Mayhem